Le Graal est certainement le plus célèbre des artefacts magiques, toutes légendes confondues. Vous avez très certainement déjà croisé sa route : Possiblement en suivant les aventures d’Indiana Jones et la dernière croisade, ou encore dans la série Kaamelott, et même au gré des aventures spatiales de Stargate SG1.
La légende du Graal porte en elle une magie particulière, et nous allons tenter de comprendre pourquoi. Cependant, ce n’est pas une tache des plus simple. Il existe de nombreuses théories sur la nature, la forme, et la portée symbolique ou magique de cet objet :
Dans le cadre de la mystique chrétienne : le Graal devient « le Saint-Calice » utiliser par Jésus Christ lors du dernier repas, la Cène, d’où le vocable de « Saint-Graal » qui est régulièrement utilisé.
Dans les traditions celtiques : on l’assimile au chaudron d’immortalité de Dagda des légendes irlandaise, ou encore à celui de la déesse Ceridwen au pays de galles. Dans cette lecture le Graal serait un symbole du paganisme qui fut christianisé dans la littérature médiévale.
Dans une lecture ésotérique : le Graal fut également assimilé à une « pierre magique de connaissance » qui ne serait rien d’autre qu’une émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de sa chute du paradis. L’artefact porterait en lui la connaissance ou la Gnose originelle.
D’autres hypothèses assimilent le « Saint-Graal » sous le vocable de « Sangréal » à la descendance hypothétique que Jésus aurait eue avec Marie Madeleine. Ici le Graal n’est plus un objet, mais un arbre généalogique. Cette version sera notamment reprise dans le livre à succès Da Vinci Code.
Alors bien sûr, il est difficile de s’y retrouver avec toutes ces hypothèses, de ce fait, il me semble nécessaire de revenir aux sources historiques et définir à partir de quand vont apparaitre les différentes versions du Graal, et voir ce qu’elles proposent.